EXPOSITION - du 18 au 27 janvier 2018
LAPSE Collectif - Silice
LAb' d'e/lAboRaTory
Prendre le temps, regarder, étudier, analyser la matière, ce qui nous entoure, le paysage et aussi ce qui prend forme dans nos mains. La matière, son origine, son histoire, notre expérience.
Au centre du couloir, dans cet axe temporel se dresse une table.
Expérimentation – opération – analyse – matière – sculpture.
La terre sous nos pieds nous donne la direction. Les sentiers se dessinent puis la pensée s’organise en forme rigoureusement minérale : ligne – carré – veine.
Pas à pas la lumière attire. Le noyau incandescent là où tout est en mouvement. La chaleur des flammes nous projette de l'autre côté du manteau terrestre. Le paysage prend forme alors que le temps semble être suspendu.
La substance transmute lentement, en promenant le regard, comme des incises dans le minéral brut. De nouvelles brèches s’ouvrent et la sève naturelle semble générer de nouvelles formes cylindriques.
LAPSE collectif, 2017
Le verre le plus pur renaît de son tapis de sable. Les dunes vallonnent la perspective, quand soudain l’oeil capte un mirage dans cette géographie particulière.
Le sable grâce à l’eau retrouve sa géométrie originelle. Celle de la matière. Silice/
C’est un travail à huit mains qui s’est construit dans une volonté de se rassembler, de dialoguer, et de revenir aux choses essentielles.
Tel un groupe d’alchimiste au travail, les quatre artistes ont questionné l’origine, la matière. Marion Moskowitz nous promène en imposant un regard sur les traces que nous laissons sur la terre. Charlotte Gunsett sublime des extraits de ruines sous les océans. Sophie Pugnet cristallise la préciosité du regard dans des sphères de verre nervurées. Alexia Chevrollier magnétise notre regard par un mouvement de chaleur solaire.
Quand le monde se divise en une infinité de délicate perceptions.